En s’inspirant de la poésie anglophone et de la souplesse d’un chat mou qui leur a donné leur nom, Elastocat compose - à partir d’improvisations sur des textes de Williams Carlos Williams, William Blake, Yusef Komunyakaa, Richard Brautigan, etc - un rock à la fois simple et complexe, viscéral et énergique, entre ballade de crooner déglingué et brûlot punko-existentialiste.  Leur univers cinématique évoque les errances poétiques de Jarmusch, une référence clairement revendiquée depuis la naissance du projet.

Elastocat, c’est tantôt Felix the cat qui jette un regard oblique et tendre sur la poésie désarmante de notre quotidien, tantôt un chat sauvage qui gronde après l’Amérique et un monde ultra-libéral qui broie les vies et les maigres rêves de ses déshérités.